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Espace

Un remède sulfureux pour un climat malade ?

Cela fait 50 ans que la planète subit une augmentation significative des températures moyennes à cause des activités humaines. Un certain nombre d’initiatives ont été mises en place depuis pour limiter nos activités et les modifier, mais cela ne suffit pas.

 

Au lieu de corriger le problème à la source, la géo-ingénierie consiste à moduler et à contrôler les phénomènes atmosphériques afin de limiter le réchauffement climatique. Il existe aujourd’hui deux approches dans ce domaine : limiter l’effet de serre en conditionnant le CO2 atmosphérique et atténuer les rayons solaires se dirigeant sur Terre en les renvoyant dans l’espace.

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Bien que les grands climatiseurs recycleurs d’air aient pour objectif d’emprisonner les particules de dioxyde de carbone, la modification des radiations solaires étudiée par SCoPEx ou utilisée par Make Sunsets ne fait pas l’unanimité à l’échelle internationale.

 

En effet, comparées à la capture du CO2, ces innovations technologiques reposent en linjection de particules soufrées dans l’atmosphère, et la gouvernance de ces dispositifs, l’échelle temporelle mais également les conséquences environnementales sont sujettes à controverse.

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Arguments "Pour"

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C’est la seule solution viable car dépend de moins d’industries
 
Il faut agir le plus vite possible pour limiter au maximum la crise climatique
 
Disséminer des aérosols artificiellement serait comme simuler une infime éruption volcanique
 
Rejets insignifiants comparés aux vols d’avions

Enjeux

Le réchauffement climatique observé depuis le milieu du XXe siècle est principalement causé par les activités humaines, notamment les émissions de gaz à effet de serre, comme l'a reconnu la communauté scientifique. Les conséquences de ce réchauffement sur l'environnement et les sociétés humaines sont déjà importantes, et elles risquent de s'aggraver si aucune mesure n'est prise.
 

L’injection d’aérosols puise son inspiration des éruptions volcaniques de grandes ampleurs qui, après avoir disséminé des milliards de tonnes de gaz soufrés, ont causé la diminution des températures à la surface du globe.

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Un vol commercial rejette près de 100g de particules de soufre par minute dans l'atmopshère

SCoPEx

Initié par David Keith à l’Université d’Harvard, SCoPEx (ou Stratospheric Controlled Perturbation Experiment) est un projet de recherche ayant pour objectif de recueillir des données sur les conditions atmosphériques afin de mieux comprendre l’impact que l’IAS aurait sur notre environnement.

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Comme le décrit l’équipe de scientifiques d’Harvard, le module en conception serait constitué d’un ballon capable d’amener à environ 20 km dans l’atmosphère un ensemble d’instruments.

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« Une fois en place, une très petite quantité de matière (100 g à 2 kg) sera libérée pour créer une masse d'air perturbée d'environ un kilomètre de long et une centaine de mètres de diamètre. Nous utiliserons ensuite le même ballon pour mesurer les changements résultant de la masse d'air perturbée, notamment les changements dans la densité des aérosols, la chimie atmosphérique et la diffusion de la lumière. »

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SPICE

SPICE (Stratospheric Particle Injection for Climate Engineering) est un projet explorant la possibilité d'injecter des particules dans la stratosphère pour avoir un impact sur les températures mondiales.

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L’inspiration propre de SPICE provient des éruptions volcaniques ; en effet, l’éjection abondante de particules de sulfate durant une éruption provoque un abaissement des températures à l’échelle mondiale.

 

Les recherches s’effectuent en 3 temps :

  • La meilleure particule à utiliser,

  • Le moyen optimal d’injection,

  • Les impacts environnementaux.

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Cependant, cette solution n’est considérée que pour faire gagner du temps pour « réduire nos émissions et s’attaquer aux problèmes fondamentaux à l’origine du changement climatique mondial et de ses impacts. »

Make Sunsets

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Start-up américaine dirigée par Luke Iseman, l’entreprise a franchi une ligne rouge en décidant de lâcher dès maintenant des particules dans la stratosphère depuis le Mexique. Pour ce faire, l’entreprise a utilisé des ballons météo de dioxyde de souffre (SO2). Cette initiative a pour but d’engager, selon Luke Iseman, la population à porter plus d’attention à la géo-ingénierie (“un mouvement activiste”) et de faire avancer ce domaine scientifique très ralenti.

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Avec les campagnes réalisées ainsi que leurs sommes récoltées, Make Sunsets souhaite réaliser de plus en plus de lâchers.

Cependant, pour l’instant l’entreprise n’a aucun crédit, et bien que cette dernière n’ait pas l’approbation des scientifiques et des autorités gouvernementales, ses essais continueront tant qu’il y a des investisseurs et des gens à convaincre.

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Selon les ingénieurs, les injections stratosphériques d’aérosols « miment » l’impact des émissions volcaniques ayant eu lieu durant des millions d’années, et leur implémentation serait inestimable face à la menace climatique.

Aujourd’hui, une boutique en ligne permet à n’importe qui de financer l’envoi d’un gramme de SO2 dans la stratosphère pour 9,95€.

StratoShield

Breveté par Ken Caldeira, le StratoShield est un ensemble de tuyaux suspendus à des ballons dirigeables dans le ciel permettant de disperser des aérosols soufrés. L’objectif est d’assurer une couverture d’une certaine surface terrestre grâce à cette technologie.

 

La génération d’un tel bouclier pourrait augmenter d’environ 1% la quantité d’aérosols injectés dans l’atmosphère en comparaison avec les phénomènes naturels et activités humaines.

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Le StratoShield pomperait les aérosols sous forme liquide à travers un très long tuyau, suspendu par un ou plusieurs ballons. Les atomiseurs situés au sommet du tuyau pulvériseraient le liquide clair dans l'air sous la forme d'une très fine brume, que les courants de vent propageraient ensuite sur la circonférence de la planète.

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MSH 1203 - Controverses (2023.24)

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