INJECTION D'AEROSOLS STATOSPHERIQUES (IAS)

Acteurs
Scientifiques, représentants d'Etats, entreprises... La géo-ingénierie attire l'attention de nombreux curieux et experts. Plongez dans les profils des figures clés et découvrez comment ils façonnent et enrichissent ce débat complexe.
Bill Gates
Milliardaire américain et fondateur de Microsoft, Bill Gates est l’un des principaux investisseurs des projets de SRM (en raison de 4,6 millions de dollars).​
Il espère notamment : « Zéro émission en 2050, ce sera dur, mais pas impossible ».


Luke Iseman
Co-fondateur et directeur général de Make Sunsets, il espère que sa start-up contribuera à animer le débat public et à faire avancer un domaine scientifique.​
A l’aide de sa startup, il a déjà fait des expériences au Mexique, car selon lui :​ « Il est moralement incorrect […] que nous n'agissions pas ainsi ». ​
MIT Technology Review
MIT Technology est une revue du Massachusetts Institute of Technology (MIT) axée sur les technologies émergentes et leur impact sur la société.
Elle joue un rôle crucial dans cette controverse en publiant des informations et en organisant des discussions.
Cette revue a aussi contribué à faire connaître la géo-ingénierie au grand public et à faire avancer le débat sur ses risques et ses avantages potentiels.


Ken Caldeira
Ken Caldeira est un scientifique américain, spécialisé dans le changement climatique et est un pionnier sur la géo ingénierie.
« I am not at all a fan of solar geoengineering and do NOT believe it will ever be wise to "engineer the sky" ».​
Cependant, il admet que la géo ingénierie est la seule manière actuelle de rafraichir la planète efficacement pour les années qui viennent. Il est d’avis que le plus important à ce jour est de connaitre avec précision les conséquences de la géo ingénierie.​
The Degrees Initiative
ONG cherchant à faire prendre de l’ampleur au débat sur le SRM, en regroupant des gouvernements et des chercheurs pour communiquer sur les décisions à prendre dans un futur proche de manière équitable.​
Selon l’organisation, le SRM serait une solution potentielle à court terme, bien que la priorité soit de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Raymond Pierrehumbert

Raymond Pierrehumbert est un professeur de physique à l'université d'Oxford.​
D’après lui : « Si la projection de particules était stoppée, ces particules retomberaient au bout d’environ un an, et la planète subirait dans toute sa force la résurgence des changements climatiques en une décennie environ, un phénomène appelé ”choc terminal” ». ​
David Keith
L'un des plus grands spécialistes mondiaux de la géo-ingénierie solaire, David Keith ainsi que ses collègues de l'université de Harvard s'efforcent depuis des années à faire avancer SCoPEx. Il se dit troublé par tout effort visant à privatiser les technologies de base de la géo-ingénierie.​

Janos Pasztor

Diplomate hongrois et expert en changement, il est actuellement directeur général de la Carnegie Climate Governance Initiative (C2G). Cette dernière appelle à la surveillance de la géo-ingénierie et des autres technologies visant à contrôler et modifier le climat, que ce soit par les gouvernements ou par des accords internationaux.
Janos Pasztor dit notamment :​ « Passer à l'étape supérieure avec une mise en œuvre à ce stade est une très mauvaise idée ».​
Frans Timmermans
Frans Timmermans est un homme politique et diplomate néerlandais. Il estime que la géo ingénierie, et les expériences liées au climat en général ne sont pas une bonne idée.
Il dit : « Nobody should be conducting experiments alone with our shared planet ».​
Selon lui, la gouvernance de la géo ingénierie est également un réel problème :​ « This should be discussed in the right forum, at the highest international level ».


CNRS
Le CNRS, Centre National de Recherche Scientifique, est d’avis que la géo ingénierie aurait des effets différents et inconnus selon certains endroits, que ses effets seraient irréversibles et que des problèmes quant à la gouvernance subsisteront.​
Ainsi, le CNRS ne recommande pas la géo-ingénierie en tant que solution valable aux problématiques climatiques actuelles. ​
Open Philanthropy
Open Philanthropy est une société finançant des projets aux quatre coins du monde, ayant pour but d’élargir les discussions sur la géo-ingénierie. Selon eux. Ils ne savent pas si la géo-ingénierie est une solution pertinente, mais ils souhaitent en savoir davantage, car ce domaine pourrait être prometteur.​

Clive Hamilton

Philosophe australien, il considère la géo-ingénierie comme projet prométhéen (défi d’importance exceptionnelle porté par la foi en l’action et en la grandeur de l’homme).​
Selon lui « Bien qu’étant encore au stade de son enfance, le bassin de la géo-ingénierie se développe maintenant autour d’un réseau d’individus entretenant des liens personnels, interétablissements et financiers. Au centre de ce réseau se trouve une paire de scientifiques nord-américains activement engagés dans la recherche en géo-ingénierie : David Keith et Ken Caldeira. » ​
UNESCO
L’UNESCO est une organisation des Nations Unies, créée en 1945 dont l’une des sous-branches, le COMEST (Commission Mondiale d’Ethique des Connaissances Scientifiques et des Technologies), se réunit pour parler des différents sujets technologiques actuels. ​
La commission a donc réagi et rédigé un texte à propos de la géo-ingénierie, listant tous les problèmes éthiques et de gouvernances, dans l’optique de sensibiliser la population et favoriser le débat.​

Shuchi Talati

Shuchi Talati est une experte en gouvernance des technologies climatiques émergentes et la fondatrice de l'Alliance for Just Deliberation on Solar Geoengineering. Elle est également coprésidente du comité consultatif indépendant chargé de superviser SCoPEx.
Selon elle, Make Sunsets pourrait faire reculer le domaine scientifique en réduisant les financements, en freinant le soutien des gouvernements à la recherche fiable et en accélérant les appels à la restriction des études.
Olivier Boucher
Olivier Boucher est un chercheur au CNRS, spécialisé sur le climat. D’après lui, la géo-ingénierie pose un problème, car malgré les potentiels bienfaits de celle-ci, telle que la réduction de la température de 2 à 4°C, il faudrait injecter des particules de soufre en continu pendant une longue période, générant une dépendance sans possible retour en arrière.​


Nicolas Hulot
Ancien ministre de l’Écologie, Nicolas Hulot dénonce l’utilisation de la géo-ingénierie, car selon lui, elle permettrait aux grands dirigeants de faire du profit ainsi que de maintenir l’illusion de la maîtrise du climat.​
De plus, il ajoute que cette solution signifie de faire les choses à moitié, mais aussi de justifier les actions néfastes pour le climat sous prétexte qu'il existe une solution.​
David Victor
David Victor est un politologue à l'université de Californie, à San Diego, et est expert en politique climatique et en gouvernance. Grand défenseur de la recherche et du développement de la géo-ingénierie, il la qualifie d'outil potentiel pour lutter contre le changement climatique.​
Néanmoins, il insiste sur la nécessité d'une approche prudente et responsable. Il encourage notamment la collaboration internationale et la mise en place d'une gouvernance efficace pour ces technologies controversées.


ENGIE
ENGIE est une société gérant l’électricité chez les particuliers mais aussi travaillant sur la transition énergétique en France. Selon eux, la géo ingénierie est une technologie très incertaine dont on ne peut prévoir les effets. De plus, elle utiliserait trop de ressources et serait compliquer à manipuler.​
Cartographie des acteurs
